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mpOC | Posté le 3 novembre 2011
Publicité radio/télé de la Fédération Wallonie-Bruxelles pour les vaccins :
le Mouvement politique des objecteurs de croissance demande
à la Communauté Française un véritable débat citoyen
autour de la vaccination et des politiques de prévention
COMMUNIQUE DE PRESSE
Publicité radio/télé de la Fédération Wallonie-Bruxelles pour les vaccins :
le Mouvement politique des objecteurs de croissance demande
à la Communauté Française un véritable débat citoyen
autour de la vaccination et des politiques de prévention
Le Mouvement politique des objecteurs de croissance regrette fortement la campagne publicitaire pro-vaccination diffusée tous azimuts par la Fédération Wallonie-Bruxelles et consultable sur leur site internet. Cette campagne viole la loi qui interdit toute publicité pour les médicaments soumis à prescription médicale et ce même si aucun nom commercial n’est cité. La publicité incite à consommer des vaccins et pousse les personnes à en réclamer à leur médecin alors même qu’elles n’en ont peut-être pas besoin. Cette publicité doit beaucoup plaire à l’industrie pharmaceutique et le Mouvement politique des objecteurs de croissance s’interroge sur de possibles conflits d’intérêts entre la Direction générale de la Santé et ces mêmes industries.
Cette campagne est diffusée au détriment de l’intérêt réel des citoyens et pourtant à leurs frais. En effet, l’intérêt des citoyens est de recevoir toute l’information nécessaire pour prendre en matière de santé des décisions libres et éclairées. Les vaccins sont des médicaments qui agissent à l’échelle d’une vie entière. Décider de prendre un tel médicament n’est pas anodin et nécessite une réflexion, d’autant plus que les vaccins contiennent des substances reconnues comme toxiques (formaldéhyde, mercure, sels d’aluminium) et que leur usage, notamment chez les très jeunes enfants, est discutable. Le mpOC soutient d’ailleurs pour ces raisons les jeunes parents qui ont demandé par voie judiciaire la suspension de l’obligation vaccinale dans les milieux d’accueil de l’ONE. Enfin, le mpOC souligne qu’une telle campagne monopolise la parole publique : aucune association souhaitant ne fût-ce que nuancer le propos tenu dans ces spots n’a les moyens de réaliser une campagne d’une telle ampleur, et bien des citoyens souhaiteraient certainement que leur argent serve à d’autres fins qu’à cette propagande avec laquelle ils ne sont pas forcément en accord.
Au delà de la vaccination, le Mouvement politique des objecteurs de croissance demande qu’un véritable débat contradictoire ait lieu sur les questions de prévention médicale et la publicité qui en est faite. En effet, il s’agit de faire consommer de la médecine à des gens pourtant en parfaite santé. Ces dépistages sont proposés tous azimuts et tout au long de notre vie. Le mpOC trouve extrêmement inquiétant que le fait de choisir de ne pas être vacciné contre une maladie, ou de refuser un dépistage soit considéré comme une conduite à risque alors même que l’efficacité de ces nombreux actes médicaux est discutable, et que la véritable prévention serait de changer nos modes de vie. Le mpOC dénonce la stigmatisation des personnes qui font d’autres choix que ceux qui sont prônés par la propagande officielle. On notera d’ailleurs que dans le spot publicitaire sont mis sur le même pied le fait de freiner quand un enfant se jette sur la rue en courant et le fait de traverser quand on croise quelqu’un de différent (crâne rasé et tatouage). Quel bel exemple de stigmatisation et de peu de tolérance !
Le 14 octobre 2011, le mpOC a convié la Fédération Wallonie-Bruxelles à participer à une réflexion pour le choix d’une autre politique vaccinale de santé publique. La communauté française de Belgique n’a pas répondu à l’invitation. Au-delà de la vaccination, le Mouvement politique des objecteurs de croissance appelle de nouveau la Fédération Wallonie-Bruxelles à réfléchir sur les questions de santé publique dont elle a la charge. Le mpOC demande donc que soit mis en place un véritable débat citoyen sur l’usage de la vaccination et des médecines préventives. En l’absence d’un tel débat, le mpOC demande qu’il soit laissé à chaque médecin le soin d’informer ses patients en conscience et à chaque citoyen la possibilité de s’informer librement, afin de pouvoir faire des choix véritablement libres et éclairés , indépendamment des intérêts privés tels que ceux des firmes pharmaceutiques.
Pour le mpOC, Marie-Eve Lapy-Tries et Alain Adriaens, porte-parole.