Posté le mardi 31 juillet 2018
Les écrits sur "le nucléaire après le pétrole" sont rares. Or, s’il y a effondrement économique, comment maintenir les techniciens et ingénieurs à leurs postes ? S’il y a une rupture d’approvisionnement en énergie, et en particulier en pétrole, les procédures d’arrêts seront-elles toutes opérationnelles ? Pouvons-nous laisser des centaines de réacteurs nucléaires à travers le monde (450 réacteurs nucléaires civils dans le monde, 144 en Europe dont 58 en France) à l’abandon fondre les uns après les autres, expulsant dans les airs et les cours d’eau une radiation mortelle ? Faut-il imaginer les employés des centrales atomiques transporter des seaux d’eau pour assurer le refroidissement ?